Témoignage

Ludovic BRESSAND
Directeur Run SIRH SEPHORA

Responsable DSI Europe chez CHANEL au moment du projet GTA, Ludovic BRESSAND nous fait part de son retour d’expérience.

Le contexte du projet :

Le projet partait, à l’origine, d’un remplacement d’une solution en fin de vie et en passe de ne plus être maintenue par l’éditeur Inétum (précédemment GFI). Au départ voulu comme une simple migration, nous avons saisi cette opportunité pour aller plus loin et offrir à nos collaborateurs une expérience repensée, plus fluide, adaptée aux standards digitaux de l’époque et de qualité interne.

L’enjeu Chanel était d’avoir une solution à jour et innovante sur l’aspect UX design et process. Cette solution devait aussi prendre en compte nos spécificités organisationnelles (Siège, ateliers, boutiques…).

Les difficultés du projet :

La « migration » présentée par l’éditeur était en fait une ré-implémentation du fait de modèle technique complètement différent. L’UX et le process en lui-même n’était pas non plus au niveau requis pour susciter l’adoption chez nous, notamment avec nos populations hors siège. Il aura donc fallu aussi gérer cet aspect spécifique qui n’était pas proposé à l’époque par l’éditeur pour « migrer » notre paramétrage et nos règles.

L’arrivée d’Horizons SIRH dans le projet

Les applications GTA sont assez spécifiques dans le monde du SIRH, il était nécessaire d’avoir une réelle expertise sur le sujet et une connaissance de l’éditeur afin de faciliter certaines discussions/arbitrages.

Etant donné le parcours de la ressource qui nous a accompagné (ex consultant produit chez l’éditeur), nous étions en confiance sur la partie implémentation et connaissance produit. Nous sommes donc passés par un cabinet de consulting qui nous accompagnait déjà sur d’autres problématiques SIRH.

Les apports d’Horizons SIRH

Horizon SIRH a justement été en capacité de nous conseiller de revoir le scope de projet. Nous avons alors changé la manière d’aborder le projet pour en faire un projet de transformation à la place d’une simple « migration » technique.

Le cabinet nous a aussi apporté son expertise sur la conduite de changement qui était critique sur nos populations hors-siège (ateliers, retail…). L’adoption étant vraiment un critère de réussite capital pour une solution de ce type.

Enfin, l’aspect digital de cette solution a été poussé en avant comme une opportunité d’aller plus loin dans ce projet. A tel point que la partie « front » de l’application a depuis été déclinée chez de nombreux clients suite à notre déploiement.

 

Quels éléments clés du cabinet SIRH ont été particulièrement bénéfiques dans le déploiement de cet outil chez Chanel ? Encore une fois, je pense que le plus de ce cabinet était la connaissance des solutions sur le marché et particulièrement sur celle que nous allions utiliser en interne. Le côté pragmatique nous a permis de ne pas partir dans la trajectoire impulsée par l’éditeur et de challenger le pourquoi du projet et l’opportunité d’en faire une vitrine de ce que nous pouvions proposer de mieux en termes de digital employee experience chez Chanel. Quels ont été les moments forts/importants de cette collaboration ? L’accompagnement de bout en bout du projet ainsi que le challenge permanent de l’éditeur. Nous avons dû trouver une solution quant à la partie interface utilisateur qui était compliquée à vendre en interne en l’état. Le cabinet nous a alors proposé d’introduire d’autres ressources, hors éditeurs, afin de retravailler cet aspect. Quels sont les bénéfices de cet accompagnement pour ce projet ? Avoir une ressource AMOA pragmatique et ayant à cœur de challenger l’éditeur sur les difficultés rencontrées sur le projet. La partie conduite du changement, effectuée avec patience, à permis une adoption importante de cette solution avec de très bons retours utilisateurs.

Comment le cabinet Horizons SIRH a-t-il assuré le suivi de l’outil une fois déployé ?

Le post Go-live a aussi été assurée par cette même ressource projet. Etant donné le fort niveau de customisation de la solution, il était important de garder quelqu’un ayant été impliqué dès le démarrage.

La communication utilisateur et le suivi de l’adoption ont aussi bénéficié de cette présence.

De nombreux ajustements et mises à jour sont arrivés et ont dû être coordonnées.

Les résultats aujourd’hui ?

L’adoption a été très bonne, nous avions eu du temps pour faire quelque chose de cohérent et d’adapté aux différentes populations chez Chanel, par exemple, pour les ateliers, des formations à l’outil informatique avaient été dispensées en amont afin de faciliter la prise en main de nouveaux outils.

L’accueil a été très positif, quelque soit la population cible. L’interface et le look and feel ayant particulièrement plu.

La gestion des plannings en boutique est quelque chose qui manquait cruellement avant le lancement de ce projet. Ce manque a été en parti comblé par ce dernier. D’une manière générale, la fonction RH a été perçue comme apporteuse de simplification et de modernité avec une solution qui avait été pensée pour les collaborateurs en premier, et non comme une solution « technique » uniquement.

Cette démarche, associée avec un effort important mené sur la conduite du changement, nous ont permis de gagner de la crédibilité pour les projets digitaux déployés plus tard.

Des conseils ?

Mon conseil est de ne pas aborder un projet sous le prisme de l’outil uniquement. Il est vraiment capital de penser d’abord à une expérience collaborateur en adéquation avec notre époque. Les collaborateurs ont maintenant des applications performantes, simples et fluides dans leur vie personnelle. Il faut leur proposer le même type d’expérience dans leur quotidien en entreprise.